Qu’est-ce que la glycémie ?

La glycémie est le taux de sucre présent dans votre sang. Ce sucre ou glucose provient principalement des aliments que nous mangeons, en particulier des glucides. Notre corps décompose ces glucides en glucose pour l’utiliser comme source d’énergie.

Le glucose est une source d’énergie essentielle, indispensable pour votre corps. Le cerveau, les muscles, les organes… tout dépend du glucose pour bien fonctionner. Donc il n’est pas question de ne pas avoir de glucose dans le sang, mais tout est une question d’équilibre.

Pour que votre corps reste en bonne santé, ce taux de sucre dans le sang doit rester sous contrôle, dans une fourchette assez étroite comprise entre 0,70 et 1,10 g par litre de sang à jeun.

Si vous avez trop de sucre dans le sang, on parlera d’hyperglycémie, et ça peut entraîner de l’inflammation et des problèmes de santé à long terme.

A l’inverse, si vous n’avez pas assez de sucre dans le sang, c’est l’hypoglycémie, un état qui peut vous fatiguer, vous rendre irritables, provoquer des fringales incontrôlables ou même des malaises.

Pour réguler ce taux, notre corps utilise une hormone clé : l’insuline, libérée par le pancréas selon les besoins pour réguler notre glycémie.

Imaginez que l’insuline est une clé qui ouvre la porte de vos cellules. Quand vous mangez un repas riche en glucides, votre glycémie augmente. Votre pancréas libère de l’insuline pour aider le glucose à entrer dans vos cellules, où il est utilisé comme énergie ou stocké.

Cependant, si nous mangeons trop de glucides raffinés ou sucrés trop souvent, notre corps se fatigue à gérer ces fluctuations et peut devenir moins efficace. C’est ce que nous appelons l’insulinorésistance, qui est souvent à l’origine de maladies comme le diabète de type 2.

A force de sollicitation, votre pancréas s’épuise et sécrète moins d’insuline, de ce fait, le taux de sucre dans le sang n’est plus ou pas bien régulé et reste trop élevé, entrainant une augmentation de l’envie d’uriner, de l’inflammation, un diabète et sur la durée des risques augmenté d’AVC, de cécité ou d’insuffisance rénale.

Quel est l’impact de la glycémie sur la digestion, sur l’inflammation et sur le bien-être global ?

Comme indiqué plus haut, un déséquilibre de la glycémie peut avoir des conséquences bien au-delà du simple taux de sucre dans le sang, des conséquences importantes qui peuvent même être graves. Avant cela, il y a aussi des conséquences moins retentissantes mais qui sont pourtant déjà les prémisses d’un signe de dérèglement de la glycémie.

La glycémie est au cœur de beaucoup de mécanismes dans le corps et quand elle fluctue trop rapidement, cela peut peut perturber différents processus, y compris la digestion.

Voici 3 points explicatifs :

Tout d’abord vis à vis de la digestion : Quand vous consommez un aliment riche en sucres rapides (comme une pâtisserie ou une boisson sucrée), votre glycémie grimpe en flèche. Pour compenser, le corps libère de l’insuline en grande quantité. Une fois le sucre absorbé, la glycémie redescend rapidement, parfois même trop bas, ce qui crée un « hypoglycémie réactionnelle ».

Ces montagnes russes déclenchent une réponse de stress dans le corps. Le système nerveux entre en mode « alerte », ce qui détourne les ressources du système digestif. Résultat : une digestion moins efficace, des ballonnements, voire une sensation de lourdeur.

De plus, une glycémie instable peut perturber la production d’acide gastrique et d’enzymes digestives, rendant la digestion moins efficace.

Puis ces pics de glycémie fréquents favorisent aussi une inflammation chronique à bas grade. Parce qu’une glycémie élevée stimule la production de molécules pro-inflammatoires. Cette inflammation peut fragiliser la muqueuse intestinale (responsable d’une bonne absorption des nutriments), exacerber des troubles digestifs (comme le syndrome de l’intestin irritable), ou aggraver des pathologies inflammatoires déjà existantes comme l’acné les douleurs articulaires ou des maladies auto-immunes.

 

Enfin, les pics de glycémie, suivis de chutes brutales, sont épuisants pour le corps et entrainent souvent une fatigue chronique, un état mental dans le brouillard, des coups de barre après les repas ou encore des fringales incontrôlables, ce qui nous pousse à remanger du sucre. C’est un cercle vicieux qui peut clairement impacter notre bien-être et notre énergie globale.

En résumé : une glycémie stable = une digestion fluide et légère. Garder un équilibre évite le stress digestif, limite l’inflammation et favorise une meilleure santé globale.

 

Alors pourquoi les fêtes sont-elles un défi pour notre glycémie ?

Les fêtes de fin d’année sont souvent un moment magique, mais elles sont aussi synonymes de :

• Repas riches en sucres rapides : bûches, chocolats, friandises.
• Glucides en excès : pain, pommes de terre, farces et autres gourmandises.
• Boissons alcoolisées : champagne, vins et cocktails, qui augmentent également la glycémie.

 

Tous ces éléments combinés, souvent sur plusieurs jours d’affilés, mettent notre glycémie et notre digestion à rude épreuve.

Heureusement, il existe des moyens simples et pratiques pour limiter les dégâts tout en profitant pleinement de ces moments.

 

Mes Conseils pratiques pour gérer votre glycémie pendant les fêtes

Voici mes recommandations pour passer des fêtes gourmandes, mais sans excès :

1. Ne sautez pas de repas avant un gros festin :
Mangez équilibré dans la journée, avec des protéines, des bonnes graisses et des fibres pour stabiliser votre glycémie avant le repas festif. Cela vous évitera de vous précipiter sur l’apéritif avec une faim de loup après une journée sans manger, en préparation de ce grand repas.
2. Privilégiez l’ordre des aliments :
Commencez vos repas par des légumes ou une petite salade, puis passez aux protéines et aux bonnes graisses, et terminez par les glucides. Cet ordre ralentit l’absorption des sucres dans le sang.
3. Misez sur les fibres et les protéines
Les fibres, que nous trouvons dans les légumes et les légumineuses, ralentissent la digestion des glucides. Les protéines, elles, aident à stabiliser la glycémie.
4. Faites attention aux portions :
Goûtez à tout, mais en petite quantité. Une part de dessert, pas trois !
5. Limitez les boissons sucrées et alcoolisées :
Alternez avec de l’eau, un verre de vin un verre d’eau. Essayez vous verrez ça change tout, au niveau glycémie mais aussi digestion et quantité d’alcool consommé.
6. Marchez après le repas :
Une simple promenade de 10 à 15 minutes peut aider à stabiliser la glycémie et améliorer la digestion.
7. Savourez en pleine conscience :
Savourez chaque bouchée, mangez lentement et soyez à l’écoute de votre satiété.
8. Supplémentez-vous en Glutamine. La glutamine, c’est l’acide aminé le plus abondant dans notre sang, et il a un rôle essentiel dans le maintien de la santé de votre barrière intestinale. La glutamine favorise également la réparation et la cicatrisation de l’intestin, ce qui va permettre de réduire les inflammations au niveau des intestins particulièrement après les excès des repas de fête.
   Personnellement, j’en prends toute l’année (à cause de mon syndrome), mais je vous la conseille particulièrement en ces fêtes de fin d’année.
   Celle de chez NUTRIPURE est parfaite, une cuillère doseuse soit 5g par jour dans un grand verre d’eau le soir avant le coucher ou le repas de fête. Vous avez 10% de remise sur votre première commande Nutripure avec mon code parrainage JULIECOIGNETNATURO.

 

Vous avez maintenant toutes les clés en main pour mieux gérer votre glycémie pendant les fêtes tout en profitant des bons moments avec vos proches.

Rappelez-vous, il ne s’agit pas de se priver ou de culpabiliser, mais d’être conscient(e) et de faire des choix qui respectent votre corps et votre santé.