Et si votre ventre avait des choses à vous dire ?
Quand on parle de digestion, de ballonnements ou de microbiote, on pense tout de suite alimentation, santé intestinale, compléments alimentaires… Mais si, derrière ces signaux, il y avait aussi un message plus profond ?
Dans cet article, je vous partage ce que mon ventre m’a appris – au-delà du physique. Vous pouvez également écouter cet article dans l’épisode 181 de mon podcast KINOA.
Les premiers signaux de mon corps
Quand j’étais enfant, j’étais sujette à des crises d’acétone et d’hypoglycémie, deux troubles intimement liés.
Il fallait toujours que j’aie quelque chose à grignoter dans ma poche, au cas où. À l’époque, personne ne se posait vraiment de questions. Aujourd’hui, avec un peu de recul, je comprends mieux ce qui se jouait.
Mon corps régulait mal le glucose. Les crises d’acétone, dans mon cas, se manifestaient par des nausées, des vomissements et de violents maux de tête. Elles survenaient généralement après un excès de sucre, quand ma glycémie redescendait trop vite. Mon corps, à court de glucose, allait alors puiser dans les graisses pour produire de l’énergie, ce qui provoquait ces fameuses crises.
Avec le temps, ces épisodes se sont estompés, sans qu’on mette en place quoi que ce soit de particulier. En grandissant, elles ont simplement disparu. Comme l’avait prédit le médecin, elles ont été remplacées par de gros maux de tête, souvent après un repas trop riche ou un goûter d’anniversaire un peu trop sucré ou gras. Rien d’extrême, mais mon corps continuait de réagir.
Bref, pour moi, ce chapitre était clos.
Ensuite, à l’adolescence, j’ai toujours eu un petit ventre rebondi. Je n’y prêtais pas grande attention, mais je me souviens que ça me gênait un peu l’été lorsque je me mettais en maillot de bain. C’était plus esthétique qu’autre chose, mais c’était là.
Cependant, j’ai toujours entendu dire chez moi que c’était héréditaire : ma mère, ma sœur, on avait toutes un « petit bidou », et c’était comme ça. Sujet clos, une nouvelle fois.
Puis des années sont passées. Des années à manger et boire tout ce que j’avais envie sans me poser de questions, à travailler à fond au lancement de différents projets entrepreneuriaux, un déménagement dans le sud de la France et un premier enfant.
La sonnette d’alarme
Arrive Noël 2015, j’ai 34 ans. Une grosse gastro me gâche un peu les fêtes, mais c’est la saison, la période, situation assez banale en apparence.
Sauf que pour moi, après ça, plus rien n’a jamais été pareil. Mon ventre ne s’est jamais vraiment remis de cette pseudo-gastro.
Les jours passent, puis les semaines. Mon transit est déréglé, douloureux, imprévisible… et puis un jour, il est saignant.
Ce que je mange ne passe plus. Tout me fait gonfler, j’ai mal, je suis fatiguée. Je ne comprends plus rien. Moi qui étais en pleine forme, moi qui pensais avoir « tout bon » sur le papier, moi qui venais d’être maman et diplômée de naturopathie après trois ans de formation menés de front avec mon agence de communication et ma grossesse…
C’est comme si mon corps avait tiré brutalement le frein à main.
Et ce que je croyais être une simple mauvaise passe devient un vrai tournant dans ma vie : on me diagnostique une rectocolite hémorragique (RCH). Une maladie inflammatoire chronique de l’intestin. Une maladie chronique donc, qui, a priori, ne se soigne pas, et que je vais désormais porter toute ma vie.
Ma première réaction ? C’est injuste.
Ma deuxième réaction : j’ai toujours pensé que tout était possible, que rien n’était irréversible. Donc je vais trouver une solution. Je vais tout faire pour m’en sortir.
Je reprends le contrôle, je cherche des solutions. Et je commence par mettre toute mon énergie dans la quête de la meilleure alimentation pour moi.
Je teste tout : sans gluten, sans lactose, sans sucre, sans FODMAPs, végétal, cru… Chaque régime est une promesse.
Mais chaque repas devient aussi une source d’angoisse. Je passe mes journées à penser à ce que je vais manger, à ce que je dois éviter, à ce que j’ai fait de travers. Je suis dans une énorme spirale de contrôle et de culpabilité. Mon rapport à la nourriture devient tendu, obsessionnel, triste.
Et malgré tout, mon ventre continue de se plaindre. Rien ne fonctionne durablement. Un jour je vais mieux, le lendemain c’est pire.
J’ai peur de manger. Peur de sortir. Peur d’avoir mal. Peur que ça ne s’arrête jamais.
J’ai commencé à écouter mon corps
Et puis un jour, épuisée, j’ai arrêté de chercher. J’ai arrêté de lutter. J’ai commencé à écouter. Vraiment. Et c’est là que tout a changé.
En réalité, j’ai mis plusieurs années à le comprendre et à bien vouloir l’écouter, mais mon ventre m’envoyait un message plus profond.
Il me disait : « Julie, arrête. Ralentis. Respire. Reviens à toi. Tu en fais beaucoup trop, tu dois lâcher prise. »
Il me suppliait d’arrêter de faire, d’arrêter de courir, d’arrêter de vouloir être parfaite.
Il voulait que je sois. Juste que je sois.
Ok, message reçu. Mais concrètement… comment on fait ça ?
Je n’ai pas les codes de la slow life. Moi, j’ai commencé le tennis en compétition à 7 ans. J’ai grandi avec la culture de l’effort, de l’entraînement, de la discipline.
J’ai été conditionnée à croire que tout repose sur la tête, le mental, la volonté. Que quand on veut, on peut.
J’ai toujours cru que le chef, c’était le cerveau. Pas le corps.
Et puis cette pathologie est venue bousculer toutes mes certitudes.
Elle m’a obligée à revoir mes priorités, à écouter autrement.
Parce qu’en réalité, c’est le corps qui a le dernier mot.
C’est lui qu’il faut entendre, lui qu’il faut respecter.
Et c’est là que j’ai réalisé que cette maladie, aussi brutale soit-elle, portait un message.
Et que c’était un mal pour un bien. J’en avais pourtant déjà une petite idée, puisque pendant ma formation de naturo, un professeur nous avait dit une chose qui m’avait marquée : la maladie est un cadeau.
J’aimais bien l’idée, mais je n’étais pas concernée à ce moment-là.
Ce n’est pas facile de l’entendre et de le comprendre, quand cela vous tombe dessus.
Le chemin est long, difficile. Mais cette maladie allait me forcer à faire ce que je n’avais jamais fait : m’écouter. Me respecter. M’apaiser.
J’ai compris que tant que je ne m’occuperais que du symptôme visible, sans aller voir ce qui se passe en profondeur, je tournerais en rond.
Alors j’ai entamé un vrai travail d’introspection. Et ce n’est pas le plus facile.
Finalement, savoir ce que nous pouvons manger ou pas, c’est quand même bien plus simple.
J’ai observé mes pensées, j’ai analysé mes schémas, j’ai travaillé sur mes peurs, mes croyances limitantes.
Et j’y travaille encore. Je suis toujours en chemin, et je le serai toute ma vie je crois.
Mais j’ai compris que mon corps me criait depuis des années de ralentir, et que je n’avais jamais pris le temps de l’écouter.
J’étais tout le temps dans le « il faut que… » : il faut que je réussisse, que je sois dispo, que je gère, que je fasse du sport, que je sois forte.
Et mon ventre, lui, disait non, ça suffit, j’en ai marre. Il disait stop.
J’ai commencé à travailler sur l’émotionnel. À accueillir ce que je ressens. À parler. À écrire.
Et j’ai aussi commencé à soutenir mon corps autrement.
Je me suis rendu compte que mon système nerveux avait été en surchauffe pendant des années. Toujours en alerte, toujours sous tension.
Alors j’ai introduit des petits coups de pouce simples mais puissants.
Un des compléments qui m’a vraiment aidée à ce moment-là, c’est le magnésium bisglycinate de chez NUTRIPURE.
Il est hyper bien assimilé et il m’a permis de relâcher la pression, de mieux dormir, de moins somatiser…
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Ce n’est pas une solution miracle, mais dans une période où je commençais à lâcher prise, ça m’a vraiment soutenue en douceur.
Comme une aide précieuse pour retrouver un peu plus de calme, dans le corps et dans la tête.
Et parmi les autres outils qui ont été de vrais game changers pour moi, il y a eu le Human Design, qui a été une vraie révélation.
J’ai compris que mon énergie n’était pas illimitée. Que je devais arrêter de me suradapter. Que je pouvais suivre mon propre rythme. Et ça, ça a tout changé.
Mes outils de transformation
Si je devais résumer tout cet apprentissage, je dirais que mon ventre m’a appris que :
✨ Mon corps n’est pas une machine, mais un partenaire.
Pendant longtemps, j’ai cru que je devais « dompter » mon corps, le maîtriser, l’optimiser. Aujourd’hui, je comprends qu’il est mon allié, mon coéquipier. Il communique constamment avec moi, et si je ne l’écoute pas, il finit toujours par parler plus fort. Le chemin vers la santé commence par la collaboration, pas par le contrôle.
✨ Ralentir n’est pas synonyme de faiblesse, mais de sagesse.
Moi qui étais habituée à fonctionner à 100 à l’heure, j’ai dû apprendre à apprécier le calme, la lenteur et la pause. J’ai découvert que ralentir permet de mieux percevoir les signaux subtils de mon corps et de mon intuition. C’est dans le silence et la douceur que j’ai trouvé mes plus grandes réponses.
✨ Je suis bien plus que ce que je fais, je suis ce que je suis.
J’ai longtemps associé ma valeur personnelle à mes réussites, mes actions, mes résultats. Mon ventre m’a appris à dissocier mon identité de ma productivité. Ma valeur n’est pas dans ce que j’accomplis, mais dans ma simple présence. Je suis assez, telle que je suis, ici et maintenant.
✨ Être vulnérable et demander de l’aide est une force immense.
Ma maladie m’a forcée à baisser les armes. J’ai appris que je n’avais pas à tout porter toute seule, à tout gérer parfaitement, à tout contrôler. Être forte ne veut pas dire tout supporter seule. La vraie force, c’est d’accepter de s’ouvrir, d’être vulnérable, de demander du soutien et d’accepter l’aide avec gratitude.
✨ Chaque symptôme physique cache un message émotionnel.
Mon ventre m’a montré à quel point mes émotions impactent mon corps. Chaque crise, chaque douleur, chaque inconfort était une invitation à regarder plus profondément ce qui n’allait pas dans ma vie, à identifier les émotions que je taisais, les besoins que je ne respectais pas, les limites que je ne posais pas.
✨ Écouter son corps, c’est retrouver son pouvoir personnel.
Pendant des années, j’ai cherché des réponses à l’extérieur : dans les livres, chez les spécialistes, dans les régimes alimentaires les plus en vogue. Mais mon ventre m’a montré que les réponses étaient en moi depuis toujours. Le vrai pouvoir est dans l’écoute intérieure, dans l’intuition, dans la reconnexion à moi-même.
✨ La guérison est un chemin, pas une destination.
Je ne suis pas arrivée au bout de ce chemin, et je ne crois pas que ce soit possible, en réalité. Mais aujourd’hui, j’ai accepté que ma santé et mon équilibre soient en constante évolution. Que c’est ok d’avoir encore parfois des jours plus compliqués, tant que je continue à m’écouter et à apprendre de mon corps.
✨ La vie est faite pour être vécue avec joie, pas pour être subie.
Enfin, et surtout, mon ventre m’a appris à remettre la joie au centre. Que manger doit être un plaisir, que bouger doit être un plaisir, que prendre soin de moi doit être un plaisir. La vie n’est pas censée être une série d’efforts, de restrictions et de règles rigides, mais une danse joyeuse entre ce que je désire profondément et ce dont j’ai besoin pour être bien.
Finalement, cette histoire avec mon ventre aura été mon plus grand maître. Et si elle peut résonner pour vous aussi, alors elle aura vraiment eu du sens.
Aujourd’hui, je ne vis plus contre mon ventre. Je vis avec lui. Je le remercie, même quand il me challenge. Parce qu’il m’a reconnectée à moi. Il m’a ramenée à l’essentiel. À ce que je veux vraiment. À qui je suis profondément. Finalement, cette maladie est un cadeau (il avait raison, mon prof d’école de naturo) : c’est mon modérateur de vitesse, comme je l’appelle.
Et toutes ces prises de conscience, toutes ces explorations, je les ai rassemblées dans un programme : Happy Belly Happy Life. Ce n’est pas juste une méthode. C’est la synthèse de mon chemin, de mes outils, de mes apprentissages pour retrouver une vraie paix digestive – et surtout, une vraie paix intérieure.
Si toi aussi tu as l’impression que ton ventre ne va plus… écoute-le. Il sait. Il a des choses à te dire. Et peut-être qu’en l’écoutant, tu retrouveras plus que la santé. Tu te retrouveras, toi.
Si mon histoire résonne avec la tienne, je t’invite à découvrir Happy Belly Happy Life… ou tout simplement, à poser une main sur ton ventre et lui demander :
« Qu’est-ce que tu veux me dire aujourd’hui ? »
Cet été, soyez douces avec vous-mêmes.
Votre santé n’a pas besoin d’un contrôle permanent.
Elle a besoin d’espace, de respiration, de présence.