Moral dans les chaussettes ? De quoi parle-t-on ?

C’est une expression populaire que nous utilisons régulièrement pour décrire un état émotionnel caractérisé par une baisse de motivation, de l’abattement, voire une tristesse constante.

Concrètement cet état peut se manifester par :

• Une fatigue mentale chronique, persistante,
• Une perte d’intérêt pour les activités qui, habituellement, vous font plaisir,
• Des troubles du sommeil ou de l’appétit,
• Ou encore Une irritabilité ou une sensibilité accrue.

Cependant, malgré ce que nous pouvons souvent penser, ce moral à plat n’est pas toujours dû à des événements extérieurs. Ce n’est pas que la saison automnale, le stress du travail, la mauvaise nouvelle que nous venons d’apprendre, le froid, les enfants qui enchainent les rhumes ou autres raison extérieures, qui sont en cause dans notre moral ras des pâquerettes (autre expression populaire 😉)

Bien entendu des  événements comme un gros stress au travail, une rupture ou autre peuvent contribuer à notre baisse de moral. Mais parfois, cet état semble aussi arriver « sans raison ».

Et c’est à ce moment là qu’il faut regarder à l’intérieur : il y a souvent une origine biologique ou physiologique à ce mal être et l’une des clés pourrait être l’inflammation.

Comprendre l’inflammation chronique

Qu’est-ce que l’inflammation ? 

L’inflammation est une réponse naturelle de défense de votre corps.

Lorsque votre système immunitaire est sollicité pour cause d’infection, de blessure, de stress, il va se défendre en déclenchant différentes réaction pour protéger et réparer le corps.
Cela peut être : de la fièvre, une rougeur ou un gonflement autour d’une plaie ou une fatigue temporaire.

Toutes ces réactions sont dues à la réponse du système immunitaire qui est : l’inflammation.
C’est ce que nous allons appeler ici dans le cas d’une infection, d’une blessure ou d’un gros stress : une inflammation aigue. Le système immunitaire répond à l’agression par une inflammation ponctuelle et bénéfique.

Le hic c’est quand cette réponse inflammatoire persiste, même en l’absence de menace immédiate, c’est qu’elle devient chronique.

Quelles sont les causes de cette inflammation chronique ?
Plusieurs facteurs peuvent maintenir le corps dans un état d’inflammation chronique, notamment :

• Une alimentation riche en sucres raffinés, en graisses saturées et en aliments ultra-transformés.
• Le stress chronique.
• Un microbiote intestinal déséquilibré et une paroi intestinale poreuse, le fameux Leaky Gut dont je vous ai déjà parlé dans cet article.
• Une exposition prolongée à des toxines environnementales.
• Le manque d’activité physique.

Quel est le  problème avec l’inflammation chronique ?
Le problème de cette inflammation chronique, est qu’elle épuise l’organisme qui est en lutte permanente et qu’elle est au cœur de plein de maladies modernes comme :

• Les maladies auto-immunes (polyarthrite rhumatoïde, lupus, etc.).
• Les maladies métaboliques (diabète de type 2, obésité).
• Les troubles digestifs chroniques (syndrome de l’intestin irritable, maladie de Crohn, RCH).
• Et même des troubles psychologiques, comme la dépression.

Le lien entre inflammation et humeur

L’un des principaux liens entre l’inflammation et le moral (Les troubles psychologiques, la dépression, mais aussi plus simplement le moral dans les chaussettes) c’est l’axe intestin-cerveau.

L’axe entre l’intestin et le cerveau est une autoroute, une connexion bidirectionnelle entre notre système digestif et notre cerveau.

Dans notre intestin il y a des milliards de bactéries, qu’on appelle le microbiote intestinal. Ces bactéries jouent un rôle crucial à la fois dans :

• La production de neurotransmetteurs comme la sérotonine (hormone du bonheur) et le GABA (qui calme le système nerveux).
• La régulation de la perméabilité intestinale. Si l’intestin devient « poreux », des particules inflammatoires peuvent pénétrer dans la circulation sanguine et déclencher une inflammation systémique.

Ensuite, lorsque l’inflammation s’installe dans l’intestin, elle peut affecter directement notre cerveau puisque qu’il est connecté directement à l’intestin, et les risques de troubles comme l’anxiété ou la dépression augmentent considérablement.

C’est alors le cercle vicieux ou la cascade inflammatoire

Lorsqu’une inflammation est présente, le corps libère des substances appelées cytokines pro-inflammatoires. Ces cytokines :

• Modifient le fonctionnement des neurotransmetteurs.
• Réduisent la disponibilité de la sérotonine.
• Altèrent la plasticité cérébrale, rendant plus difficile l’adaptation aux stress émotionnels.

En résumé, une inflammation chronique peut directement influencer nos pensées, nos émotions et même notre capacité à ressentir du plaisir.

Quand je vous dis que tout est lié et que « quand le ventre va tout va » ce n’est pas juste une phrase marketing c’est vraiment ce qu’il se passe.

De nombreuses études confirment ce lien entre le cerveau et l’intestin. Par exemple :

• Une méta-analyse a montré que les personnes souffrant de dépression présentent souvent des niveaux élevés de cytokines pro-inflammatoires.
• et Des recherches sur les maladies auto-immunes ont démontré que le risque de dépression est jusqu’à trois fois plus élevé chez ces patients.

 

Quelques pistes pour agir et retrouver un meilleur moral

Bonne nouvelle pour commencer : vous avez le pouvoir d’intervenir sur plusieurs aspects :

1. Soignez votre alimentation
   – Favorisez les aliments anti-inflammatoires : poissons gras (riches en oméga-3), légumes verts, fruits rouges, curcuma, gingembre
   – Limitez les aliments pro-inflammatoires : sucres raffinés, huiles hydrogénées, aliments ultra-transformés
   – Pensez aussi aux probiotiques et prébiotiques pour nourrir votre microbiote.

2. Bougez régulièrement
   L’activité physique, même modérée, aide à réduire l’inflammation et stimule la production d’endorphines, les hormones du bien-être.
   Essayez des pratiques douces comme le yoga ou la marche en pleine nature.
3. Prenez soin de votre mental
   – La méditation et la respiration profonde peuvent réduire les niveaux de cortisol, l’hormone du stress
   – Dormez suffisamment : le manque de sommeil favorise l’inflammation.

4. Trouvez de l’aide dans les compléments alimentaires
   

Comme vous le savez, j’ai une pathologie inflammatoire chronique de l’intestin, une RCH, donc l’inflammation est un mécanisme, que j’ai beaucoup creusé pour parvenir à endormir cette pathologie.
Parfois, lorsque je fais fausse route, que je me couche trop tard plusieurs jours d’affilé, lorsque j’enchaine plusieurs repas peu digeste ou encore lorsque je me lance dans différents projets qui me procure une augmentation considérable du stress ; je suis sensible à une réaction inflammatoire et cela joue immédiatement sur mon moral.
C’est d’ailleurs dans le sens inverse que ça arrive : quand je sens que j’ai une petite baisse de moral et que je m’agace plus vite que d’habitude, je sais que mon état inflammatoire n’est pas top et qu’il faut que je rectifie le tir rapidement.

Ce qui m’aide beaucoup c’est de manger digeste et anti-inflammatoire, bouger, dormir, respirer mais aussi, il y a un complément de chez Nutripure qui me soutient parfaitement dans ces moment là : PURE ZEN.

Pure Zen c’est un complexe qui contient du GABA, du L-Tryptophane (précurseur de la sérotonine) et de la valériane. Le combo parfait, rappelez vous nous en avons parlé plus haut, le gaba (qui calme le système nerveux) et la sérotonine (hormone du bonheur) viennent à manquer en cas d’inflammation et de microbiote perturbé.

Pour conclure, souvenez-vous que le moral dans les chaussettes n’est pas qu’un état d’esprit. C’est souvent un signal que votre corps vous envoie pour vous inviter à rééquilibrer votre mode de vie.
En agissant sur votre alimentation, en prenant soin de votre intestin et en adoptant des pratiques apaisantes, vous pouvez non seulement améliorer votre humeur, mais aussi réduire l’inflammation chronique.