Il y a un peu plus d’un an j’inaugurais une nouvelle rubrique sur le blog nommée BE GREEN.

L’idée était de vous transmettre des éco-gestes simples et concrets à mettre en place facilement chez vous pour tendre vers un mode de vie plus vert et prendre un peu plus soin de notre belle planète et de ses habitants.

Vous vous souvenez ?

Vous avez le droit de répondre non parce que depuis cette belle idée je n’ai publié qu’un seul article, c’était BE GREEN #1 : je choisis un fournisseur d’électricité renouvelable comme enercoop.

Aujourd’hui je relance la rubrique avec un article sur l’alimentation (mon sujet de prédilection vous l’aurez compris !) et celle que je choisi est en grande grande grande grande majorité d’origine biologique.

Je vous explique le pourquoi et le comment !

En prévision des quelques 10 milliards d‘habitants qui vivront sur terre en 2050, la demande alimentaire mondiale va exploser et la question se poser de plus en plus : comment nourrir tout ce monde avec des produits de qualité tout en prenant soin de nos terres ?

Parce que l’agriculture industrielle comme on la pratique actuellement et l’alimentation en général ont des impacts ultra néfastes sur l’environnement et sur l’homme : déforestation, disparition de milliers d’espèces, désertification, pollution des eaux et des sols, malnutrition, maladies de civilisation…

Selon la Fondation GoodPlanet qui est très active sur ce sujet : en France, l’alimentation représente environ 27 % de l’empreinte carbone des ménages. C’est le premier poste d’émission de gaz à effet de serre devant les transports et le logement.

L’alimentation est donc un enjeu majeur pour l’avenir des hommes et de la planète et bonne nouvelle, c’est un domaine où chacun peut agir à son échelle pour réduire concrètement et facilement son impact.

Certes, il y a beaucoup à faire au niveau de la gestion des terres agricoles pour permettre de réconcilier productivité (il ne faut quand même pas oublier les 10 milliards de bouches à nourrir très prochainement) et réduction de l’impact environnemental des productions agricoles. Mais de notre côté en tant que consommateur, c’est aussi à nous d’aller vers des produits plus respectueux de nos valeurs.

Alors comment on fait concrètement pour limiter l’impact de notre alimentation sur l’environnement ?

On mange bio et local : pour soutenir la préservation des sols, ne pas s’intoxiquer avec les pesticides et limiter le transport pollueur.

Surement certain diront que le bio c’est beaucoup plus cher, d’autres que ça ne veut rien dire le bio parce que si les terres voisines sont pourries… mais : si vous mangez mieux, local et que vous cuisinez un peu, votre porte monnaie devrait supporter le passage au bio. Et puis manger bio sera toujours moins néfaste pour votre santé que du non bio même si ce n’est peut-être pas parfait.

  • On rejoint le mouvement en circuit court de La Ruche Qui Dit Oui, les produits proposés ne sont pas toujours bio mais toujours d’origine locale et raisonnée. https://laruchequiditoui.fr/fr

Mais aussi :

  • On limite sa consommation de viande et principalement celle de bovins. L’élevage à lui seul représente plus de 18% des émissions de gaz à effets de serre.

Pour ma part je ne mange pas de viande de « bébé » (agneau, veau..) ni plus grosse que moi, c’est la règle de base du cycle de la vie, non ? Manger du boeuf pour nous c’est un peu comme si une fourmi mangeait un lapin vous imaginez ? :-)))

  • On se renseigne toujours sur l’origine des produits que l’on mange
  • On fuit les super et hypermarchés qui, même si leurs rayons bio grandissent à vue d’œil, reproduisent leurs méthodes intensives et peu éthiques sur une agriculture bio qui peine parfois à suivre le rythme.
  • On cherche les magasins qui font du vrac pour limiter les emballages, une autre grande problématique pour l’environnement.
  • On prend le temps de cuisiner, c’est la meilleure façon de savoir ce que l’on mange vraiment !

C’est à vous de jouer maintenant ! Et dites moi si vous avez d’autres éco-gestes dans ce domaine, chaque petit geste compte !