C’est bien beau d‘entendre sans cesse qu’il faut changer nos habitudes de consommation pour préserver la planète mais aussi nos habitudes alimentaires pour préserver notre santé… mais comment on fait ?

Rien de plus simple, depuis un an, il existe YUKA, l’appli maligne-maligne qui déchiffre les étiquettes de nos produits en un clic.

Alors que la qualité des produits de supermarché ne cesse d’être remise en question et que les étiquettes des produits sont la plupart du temps illisibles ou incompréhensibles, le consommateur a toutes les raisons de ne plus savoir quoi manger sans crainte et en toute connaissance de cause.

Choisir ses aliments en fonction de ses qualités nutritionnelles, de son taux d’additifs ou de son origine « bio » est un vrai casse-tête. Quel est le produit le plus sain parmi la multitude de propositions qu’offre les rayons du supermarché ?

Le principe : consommer en pleine conscience

Commencez par télécharger l’appli mobile, disponible sur iOs ou Androîd.

Ensuite, vous choisissez un article dans votre placard ou dans votre magasin préféré et vous scannez son code barre. Là, immédiatement (oui vraiment c’est très rapide je trouve), l’appli vous dit si il est « excellent » (vert foncé), « bon » (vert clair), « médiocre »(orange) ou « mauvais » (rouge).

Vous obtenez ensuite la fiche détaillée de votre produit grâce à l’utilisation de la base de données libre et collaborative d’Open Food Facts qui référence aujourd’hui plus de 100.000 produits.

Cette fiche contient les informations nutritionnelles du produit : quantités de sucre, de sel, nombre de calories, de protéines, de graisses saturées, de fibres mais aussi les informations concernant la présence d’additifs (toute la famille des E..), et enfin la qualité bio ou pas du produit.

L’ensemble des données est rangées selon 2 catégories : qualités du produits et défauts du produit.

Mais aussi…

Cette fonction principale de l’appli pourrait nous suffire en nous permettant de savoir si nos biscottes du matin contiennent trop de sucre ou notre jambon trop d’additifs, mais ce n’est pas tout !

Cerise sur le gâteau, une fois votre produit passé à la loupe, s’il existe un produit similaire mieux évalué en terme de qualité nutritionnelle dans la base de donnée il vous sera recommandé comme alternative plus saine.

C’est à dire que par exemple vous scannez un paquet de biscuits bio à la framboise, sa fiche indique qu’il est médiocre nutritionnellement parlant et bien on vous conseille de choisir plutôt comme alternative des galettes pur beurre contenant entre autre beaucoup moins de sucre.

C’est génial non ???

Vous l’aurez compris, Yuka n’est pas là pour vous dire de ne pas manger de gâteaux industriels ni de faire vos courses que chez des petits producteurs locaux, Yuka s’adapte à votre vraie vie et pour ceux qui veulent faire un peu plus attention à ce qu’ils mettent dans leur assiette, cette appli est parfaite.

Confiance or not confiance ?

Et c’est à ce moment là que vous auriez raison de me dire : et pourquoi on ferait plus confiance à ton Yuka qu’aux étiquettes et emballages de nos produits habituels ? Et bien peut-être tout simplement parce que Yuka est une appli 100% indépendante et réalisée dans le sens de la santé alors que les fabricants de produits cherchent juste à vendre un maximum de leur produit ?

Mais aussi peut-être parce que les 3 critères d’évaluations utilisés par Yuka sont fiables et rassurants :

  • 60% de l’évaluation repose sur la qualité nutritionnelle et la quantité de fruits et légumes présents dans le produit. La méthode de calcul se base sur le système Nutri-score développé par le professeur Serge Hercberg dans le cadre de la Stratégie Nationale de Santé proposée par l’Etat.
  • 30% sont calculés en fonction de la présence d’additifs nocifs, à partir de la classification réalisée par l’UFC Que Choisir
  • les 10% restants s’intéressent à l’origine des produits, c’est à dire s’ils bénéficient du label bio français (AB) et/ou du label bio européen (Eurofeuille).

 

Un petit pas c’est déjà ça !

En modifiant les habitudes alimentaires, l’objectif de l’appli est aussi, à travers les consommateurs, d’encourager les industriels à améliorer leur offre de produits.

Le petit colibris que je suis a envie de croire que si les consommateurs délaissent de plus en plus les mauvais produits, les industriels auront davantage tendance à améliorer la composition de ceux qu’ils mettent sur le marché.

Pour conclure, je dirais qu’on ne peut que saluer la démarche participative de cette appli qui appelle à plus de transparence (et d’efforts) de la part des fabricants afin d’améliorer la qualité des produits commercialisés.

Biensur les puristes de l ‘alimentation saine qui ne font leurs courses qu’en circuit court sur les marchés, dans les amaps ou via la Ruche Qui Dit Oui n’auront que faire d’une telle application mais pour tous les autres (qui sont encore la plus grande majorité d’entre nous), je trouve que c’est une solution hyper simple et pratique pour s’informer un peu plus sur ce qu’on mange et du coup améliorer ses choix de consommation.

Et pour finir finir, la bonne nouvelle c’est que l’appli va bientôt proposer aussi l’analyse des produits cosmétiques ! Youhouuuu 🙂

Bravo et longue vie à Yuka !

 

Ps : cet article n’est pas sponsorisé.