Dans cet article j’ai eu envie de faire le lien entre une de mes lectures récentes et la situation dans laquelle je me suis retrouvé à l’annonce de ma pathologie chronique.
Je vous reçois nombreux en consultation et pour la grande grande majorité d’entre vous, la vie s’écroule lorsque vous apprenez que vous avez une maladie chronique.
Comment rester serein lorsqu’on vient d’apprendre qu’on a une maladie chronique ?
Je m’appuie sur le superbe ouvrage du philosophe Fabrice MIDAL « Comment rester serein quand tout s’effondre ? » et sur mon expérience personnelle pour vous livrer quelques clés de réflexion dans cet article que vous pouvez également écouter dans l’épisode 117 de mon podcast KINOA.
Vous venez d’apprendre que vous avez une maladie chronique ? Quelle qu’elle soit, c’est une nouvelle compliqué.
- Tout d’abord parce que, la plupart du temps, les médecins qui vous annoncent cette nouvelle, ne prennent pas le temps de vous expliquer ni en quoi consiste votre pathologie ni comment vivre avec. La méconnaissance crée la peur.
- Deuxièmement parce que maladie chronique dit maladie de longue durée et ça c’est un choc ! Il va falloir vivre avec ça toute la vie et on se demande bien comment.
Vous n’êtes pas seul avec votre maladie chronique
La première chose que j’ai envie de vous dire c’est que vous n’êtes pas seul. Intestin irritable, maladie de Crohn ou rectocolite que je connais bien mais aussi polyarthrite, diabète, hypertension, dérèglement de la thyroïde, la liste est longue… et bien vous n’êtes pas seuls et même pas du tout seul puisque en France, en 2021, 12 millions de patients souffraient d’une maladie chronique reconnue dans le cadre du dispositif d’affection de longue durée (ALD).
L’inconfort est votre sauveur
Ensuite, il faut bien avouer qu’après le diagnostic vous êtes dans un grand moment d’inconfort. Mais c’est lui qui vous sauve comme l’explique Fabrice Midal dans son livre. Le paradigme d’évolution implique un moment d’inconfort. C’est même lui qui nous sauve : il nous permet de trouver une solution, de nous réinventer, d’être créatifs et surtout d’agir à partir des difficultés rencontrées.
Dans l’inconfort, deux possibilités s’offrent à vous, soit vous subissez, vous supportez les conséquences de votre pathologie et/ou vous accepter de prendre un traitement médical pour tenter de diminuer l’inconfort un certain temps, soit cet inconfort vous réveille et vous cherchez à évoluer.
Attention, je ne porte aucun jugement sur les personnes pour qui l’annonce d’une telle pathologie ne leur permet pas de réagir. Vous n’avez peut-être pas la possibilité ni l’énergie à ce moment là de vous battre, d’explorer et de trouver des solutions.
Mais pour les autres, retenez bien que le paradigme de l’évolution est à la portée de chacun. C’est ce paradigme, cette façon d’envisager la vie qui remplace un « ça ne va pas » par un « qu’est-ce qui ne va pas ? » comme le précise Fabrice Midal dans son livre.
Vous saisissez la nuance ?
Au lieu de subir un fait immuable vous ouvrez une porte pour vous mettre en mouvement. Ça fait toute la différence.
« La vie est un chemin, elle est dynamique. J’avance sur le chemin. J’ai le droit d’être touché, j’ai le droit d’être bouleversé, de pleurer. Mais je reste debout et j’entre en rapport avec ce qui est, c’est ainsi que je ferai face et saurais comment avancer »
La crise est une opportunité
La crise qu’on pourrait associer à l’annonce de la maladie, n’est pas forcément une expérience négative.
Je vous le dis souvent en consultation et vous me regardez parfois un peu surpris par mon approche mais je suis persuadée que la maladie est une opportunité.
Alors c’est sûr que sur le moment ou dans certains cas, on ne comprends pas bien ou pas tout de suite le sens de cette opportunité mais c’est à la fois une question d’approche et aussi une question de temps, je n’ai pas pensé comme ça tout de suite soyons honnête.
Comme vous j’ai commencé par me dire : pourquoi moi c’est injuste.
Et puis au bout de quelque temps, j’ai compris que c’était en fait l’opportunité de me connecter plus à mon moi profond, de me poser des questions que je ne me serais surement jamais posé et qui me font avancer dans mon bien-être, et aussi je pense d’éviter une maladie plus grave et aiguë sur le long terme.
Dans mon cas, la maladie chronique a agit comme un modérateur de vitesse, c’est à dire qu’elle m’a forcer à ralentir à un moment où je n’avais pas du tout envie de le faire mais où il était nécessaire pour ma santé future que je le fasse.
Si vous êtes dans la team qui cherche à évoluer, vous devez prendre cette maladie chronique comme une sacrée chance de pouvoir le faire. C’est une vraie opportunité de vous reconstruire et de ne pas passer à côté de votre (vraie) vie.
Dans son livre, Fabrice Midal explique le mot crise en chinois, ce mot c’est wei-ji.
- Wei signifie le problème, la difficulté et Ji signifie la chance, l’opportunité, le dynamisme.
Donc les chinois voient la crise comme une globalité, un entre-deux entre la survenue du problème et le changement certain qu’il va entrainer, entre ce qui vient de se fermer et ce qui s’ouvre.
C’est eux qui ont raison. Apprendre que vous avez une maladie chronique vous sort de votre zone de confort mais si vous acceptez d’évoluer, cette maladie débouchera forcément sur de nouveaux possibles induits par les changements produits.
C’est tout à fait dans cette voie et avec cette énergie que je vous accompagne en naturo.
Au lieu de fuir, essayer plutôt d’accepter puis d’apprivoiser la maladie.
La maladie chronique n’arrive pas par hasard
Il y a un prédisposition génétique, c’est un fait, mais selon moi il y a surtout des erreurs chroniques qui développent la pathologie.
Et c’est là que c’est positif dans l’approche parce que ces erreurs chroniques, une fois que vous les aurez identifiées, ce que je vous aide à faire en consultation ou dans mes programmes en ligne, vous pourrez les corriger, et donc vous avez la main sur votre pathologie.
Mes propos peuvent vous paraitre un peu rudes mais je suis persuadé que vous avez votre santé en main. Ça demande certes de l’accepter mais c’est une vraie source d’espoir.
Alors une fois que vous vous êtes demandé pourquoi, passez à la question du comment, qui est la question de la mise en mouvement et de l’amélioration. Arrêtez de vous croire impuissant, ne démissionnez pas.
Comme je le disais plus haut et comme le dit très bien Fabrice Midal dans son ouvrage, le négatif n’est pas une porte fermée mais une porte à ouvrir ! Il est merveilleux de vaincre les résistances et de surmonter les obstacles. C’est ce qui rend le plus heureux !
Je ne dis pas que tout cela est simple non plus, je le sais, je suis passé par là et par toutes ces étapes de reconstruction mais chaque petite victoire donne de l’allant, de l’enthousiasme et vous prouvera que vous pouvez y arriver, vous pourrez vivre mieux, vous avez en vous les capacités de réussir. La maladie a mis du temps a s’installer et vous mettrez du temps à la comprendre et la surmonter c’est évident mais c’est possible ! Possible de vivre bien ou mieux.
Gardez l’espoir !
Pour cela vous devez déjà y croire. Comme l’explique Fabrice Midal dans son livre, ne soyez pas l’optimiste béat qui attend que la solution tombe du ciel mais ne soyez pas non plus le pessimiste qui pense qu’aucune solution n’existe. Sortez de la passivité et de l’attente pour entrer dans une dimension vivifiante et passionnante dans laquelle une étincelle peut toujours jaillir et dans laquelle vous allez lui donner toutes les chances de jaillir.
L’espoir est une ouverture dans le présent. Il repose sur la réalité tout en ouvrant la possibilité de se projeter dans l’avenir.
Et si cette maladie chronique était une invitation à sortir de ce que vous connaissez, de vos croyances, une invitation à vous questionner, à vous remettre en question ?
Vous n’êtes pas enfermés dans votre passé, dans vos erreurs ou dans vos croyances limitantes, vous avez la capacité de vous transformer.
Le changement prend du temps : patience !
Comme je le disais le changement prend du temps et c’est normal, mais ne méprisez pas chaque petit pas, chaque petit changement que vous faites, sans eux il n’y a pas de grand changement possible.
La patience est primordiale.
Comme je l’ai déjà souvent raconté dans de précédents articles, j’ai mis des années avant de pouvoir vivre sereinement avec ma rectocolite hémorragique, des années de tests, d’expériences, de petits pas, de retour en arrière aussi parfois, mais je n’ai jamais perdu de vue la certitude que j’avais de pouvoir y arriver. Je ne connaissais pas le chemin à suivre mais je savais qu’il me menait vers le mieux-être quoi qu’il se passe en cours de route.
Par chance, maintenant je vous accompagne et je vous fais gagner du temps mais je n’ai pas non plus de solution miracle, vous devez faire votre chemin et accepter les embuches, vous devez comprendre votre pathologie et les piliers de santé qui sont déséquilibrés, vous devez accepter que tout changement profond prend du temps mais vous devez croire en vous, en vos capacités de résilience et de changement.
Vous êtes libre de décider de changer
C’est peut-être dur à entendre aujourd’hui pour vous selon le stade où vous en êtes mais vous êtes libres de décider de changer.
Encore faut-il savoir par où prendre le sujet et c’est ce plan de route que je vous livre en consultation ou dans mon programme en ligne dédié aux maladies chroniques de l’intestin.
Avec ce plan de route, mon objectif est à la fois de vous faire gagner du temps grâce au chemin que j’ai parcouru et aux erreurs que j’ai commises mais aussi de vous éviter d’avoir le vertige face à l’immensité des possibilités de changement qui s’offre à vous.
Dans mon programme en ligne dédié aux MICI (Crohn ou RCH), je vous explique comment fonctionne votre digestion et les causes les plus fréquentes de votre pathologie puis je vous livre les 5 piliers de santé que j’ai pu identifier au cours de mes formations mais aussi de mon parcours personnel pour parvenir à soulager votre pathologie.
Mais ce n’est pas tout, pour chacun de ces piliers, je vous propose des conseils et actions concrètes pour passer à l’action et initier le changement.
N’hésitez pas à me contacter si vous voulez en savoir plus ou savoir si mon accompagnement est adapté à votre situation.