Les fêtes de fin d’année riment souvent avec plaisir, partage… et ventre gonflé dès le 26 décembre.
Si tu fais partie de celles qui terminent les repas en mode ballon de baudruche, fatigue écrasante et irritabilité (non, ce n’est pas uniquement ta belle-famille 😌), tu n’as rien fait de travers.
Le problème n’est pas ce que tu manges.
Le vrai problème, c’est ce que ces repas créent dans ton corps : une montagne russe glycémique qui explose ton énergie, ta digestion et ton humeur.
Dans cet article, que tu peux aussi écouter dans l’épisode 198 de mon podcast KINOA, tu vas découvrir comment stabiliser ta glycémie pendant les fêtes, profiter sans te priver, et éviter le crash du 26 décembre — le tout sans devenir la relou du quinoa au réveillon.
Pourquoi les fêtes fatiguent autant (et ce n’est pas le sucre)
On pense souvent que ce qui nous plombe pendant les fêtes, c’est :
- le sucre
- la bûche
- le champagne
- le foie gras
- les chocolats
En réalité, ce n’est pas l’aliment en lui-même.
Ce qui épuise ton corps, c’est l’instabilité glycémique.
La montagne russe glycémique expliquée simplement
Voici ce qui se passe dans ton corps :
- tu arrives au repas affamée (souvent après une journée à courir partout)
- tu manges vite et en grande quantité
- ta glycémie monte en flèche
- ton corps panique → il libère beaucoup d’insuline
- ta glycémie s’effondre
Résultat dans les heures qui suivent :
- fatigue écrasante
- fringales incontrôlables
- irritabilité
- ventre gonflé
- rétention d’eau
- inflammation
Et plus tu chutes… plus tu redemandes du sucre.
Ce n’est pas un manque de volonté : c’est de la biologie.
Ton corps essaie de te protéger, pas de te saboter.
Pourquoi ça te concerne (même si tu n’es pas diabétique)
On associe souvent glycémie = diabète.
Donc on se dit que tant que les analyses sont normales, tout va bien.
Sauf que non.
Une glycémie instable — même chez une personne non diabétique — peut :
- augmenter l’inflammation
- fragiliser la muqueuse intestinale
- perturber les hormones
- dérégler le sommeil
- et surtout… bloquer la digestion
C’est pour ça que certaines femmes mangent “parfaitement”
et ont toujours mal au ventre.
Le problème n’est pas l’assiette.
C’est l’instabilité métabolique.
Le plan anti-crash des fêtes (simple, réaliste et sans privation)
Aucune règle rigide.
Aucune frustration.
Juste des stratégies intelligentes.
1. Ne jamais arriver affamée
Sauter un repas = pire idée.
Tu arrives :
- affamée
- stressée
- en mode urgence
→ pic glycémique assuré.
Avant un repas festif, prends une collation protéinée :
- olives + œuf dur
- amandes
- yaourt coco + cannelle
Tu arrives calme, tu manges moins vite, ton corps gère mieux.
2. Toujours commencer par le salé
Ordre magique du repas :
- légumes
- protéines
- bonnes graisses
- puis féculents & dessert
Ça réduit le pic glycémique jusqu’à 40% —
sans enlever la bûche.
Oui, tu as bien lu.
3. Manger lentement (et respirer)
Si ton corps est en mode stress → digestion coupée.
Pendant le repas :
- pose ta fourchette
- respire
- ris (ça stimule le nerf vague)
Ton système nerveux est ton vrai superpouvoir digestif.
4. Bouger après le repas
Pas besoin de sport.
Juste 10 minutes de marche :
- diminue le pic glycémique
- améliore la digestion
- apaise le système nerveux
Le combo ultime :
marche + respiration nasale.
Magique. Essayez.
5. Café + dessert = combo explosif
Le café multiplie le pic glycémique créé par le sucre.
Attends minimum 2 heures.
Ou choisis tisane / rooibos.
Ton ventre te dira merci le matin du 26.
La vérité libératrice
Tu n’as pas besoin :
- d’être parfaite
- de te priver
- de devenir la police nutritionnelle de Noël
Tu as juste besoin de stabilité, pas de contrôle.
Le but n’est pas de survivre aux fêtes, mais de les vivre — sans payer la facture pendant 10 jours.
Tu peux profiter et te sentir bien. Les deux en même temps.
Je te souhaite de passer de vraies belles fêtes — présentes, légères, sans culpabilité.






