Hier se tenait le dernier jour de l’événement incontournable dans le monde de la mode éthique : l’Ethical Fashion Show Paris à la Cité de la Mode et du Design.
Curieuse de découvrir les évolutions du secteur et toujours prête à être surprise agréablement, je me rends donc quai d’Austerlitz dans cet espèce de grand haricot vert géant qu’est la Cité de la Mode.
Avant de vous livrer mon ressenti sur cet évènement, voici quelques informations :
L’Ethical Fashion Show est un rendez-vous pionnier qui permet aux professionnels du secteur mais également au grand public, de découvrir chaque année depuis 2004, une centaine de créateurs de mode éthique.
Au programme de cette édition 2010 : des conférences thématiques sur les teintures végétales et les textiles intelligents, des défilés de mode, une initiation au tricot ou encore des séances de tissage plastique et des ateliers de customisation de bleus de travail.
Invitée d’honneur « Be cycle & fashion », une exposition de vélos, recyclés par des personnalités telles que Agathe Ruiz de la Prada, Ora-ito ou Antik Batik.
Entrons maintenant dans le vif du sujet : les créateurs !
Comme l’année dernière (et celle d’avant malheureusement, pffff !), je suis une fois de plus un peu déçue par les marques représentées…
On pouvait voir des marques telles que : Alpaca Samka, Linda Mai Phung, Elfer Castro, Peau-Ethique, mais également des marques déjà plus reconnues comme Andes Made, Terra Plana, Véja, Cyclus, Ethos Paris, et Taygra dont j’avais découvert l’existence lors de mes pérégrinations Brésiliennes.
La sélection peut paraître excitante, mais à mon goût, elle est encore beaucoup trop dans la mise en avant de l’éthique et trop peu dans celle de la création ou de la « Fashion ».
Je ne souhaite vraiment pas dénigrer cet événement qui est unique en son genre et qui évolue malgré tout chaque année plutôt dans le bon sens.
Pour finir ce billet sur une note plus positive, voici quand même mes 2 coups de cœur de cette année:
Les fées de Bengales, c’est « Un écrin conçu comme une terre de contrastes où se côtoient féerie et exotisme, poésie et créativité ».
Toutes les pièces sont réalisées de manière éthique et solidaire, que ce soit en Inde, en Tunisie, au Niger, au Tibet ou encore en France.
Les matières premières sont biologiques ou naturelles (coton, soie..) et la marque est engagée dans la formation pour assurer l’insertion des femmes, la transmission des savoir-faire artisanaux dans leur pays d’origine et ainsi éviter les délocalisations.
Shi Fu Mi est une jeune marque française qui travaille avec des ateliers de réinsertion à Paris. Dans leur collection, on peut savourer de la lingerie épurée en coton bio, des sweat-shirt mais aussi des petites robes unies et des pantalons décontractés.
Plutôt encourageant non ?