15 jours après ma note sur l’expérience No Impact Man, je vous tiens au courant comme promis de la suite de mon aventure personnelle.
Premier bilan, depuis le 1er septembre, j’use et abuse gaiement de mon abonnement Vélib !
Malgré le fait que je sente mes cuisses gonfler à vue d’œil, je prends vraiment goût à ce nouveau mode de transport.
Et puis en cette période de grèves permanentes, j’ai l’impression d’avoir retrouver une certaine part d’indépendance et surtout une totale liberté de mouvement…
Seul inconvénient et pas des moindres : l’inhalation permanente de dioxyde de soufre, gaz carbonique, ou autres particules de diesel…
Pour ménager mes petites bronches, je pense sérieusement à adopter un masque antipollution même si leur efficacité ne semble pas encore réellement prouvée…
Dans tous les cas, je suis ravie que le vélo soit maintenant intégré à part entière dans mon quotidien… du moins (soyons honnête !) jusqu’aux prochaines grosses pluies qui risquent d’amoindrir quelque peu mes ardeurs…
Mon second objectif était de trouver différentes solutions pour diminuer un tant soit peu l’empreinte de mon alimentation…
Lorsque j’ai débuté mes recherches sur le sujet, j’ai découvert que « Mieux vaut un végétarien roulant en 4×4 qu’un mangeur de steak à vélo ! »
Ne consommant pas de viande depuis toujours, je ne me sens que légèrement concernée par cet adage et ne développerai donc pas cette idée.
Je commence plutôt par m’intéresser au fait de devenir « locavore », c’est à dire m’alimenter uniquement de produits dont l’origine géographique est située à moins de 160 km de ma fourchette…
N’ayant pas franchement le temps nécessaire pour la cueillette à la ferme, la solution est de m’inscrire dans une AMAP (Association pour le Maintien de l’Agriculture Paysanne) parisienne pour me procurer fruits, légumes et autres…
L’intérêt pour ce type de structure étant en plein expansion, je n’en ai pas encore trouvé une acceptant de m’accueillir comme adhérente… Mais je suis têtue donc je vais persévérer !
En attendant, je me contrains à n’acheter que des fruits et légumes produits en France, Bios si possible mais ce critère ne vient qu’en 2ème position parce qu’il n’y a aucun intérêt à acheter des produits Bio s’ils viennent d’Afrique du Sud ou de Martinique !
Il est vrai par contre que le fait de ne consommer que des produits français limite quelque peu mes choix mais cela fait parti des sacrifices que j’accepte volontiers de faire…
Et puis de peur de dépérir en ne mangeant que des fruits&légumes, je m’intéresse alors au reste de mon alimentation et à la quantité de déchets que je produis avec.
Je trie mes déchets depuis longtemps mais cela ne suffit plus, j’essaie maintenant d’analyser leur provenance…
Les mains dans mes poubelles (beurk !), je comprends aisément de quoi elles se composent principalement…. Vous avez une petite idée ?
1 : des emballages carton ou plastique (yaourts, jus, céréales diverses, ect…)
2 : des sachets de thé (et oui depuis que je travaille de chez moi je bois du thé non stop)
3 : de la litière pour chat
Adepte du crédo Observation – Analyse – Action, il ne me reste plus qu’à agir !
Premières actions mises en place :
Je n’achète plus de yaourts « encartonnés », j’ai stoppé les jus en pack au bénéfice de jus fraîchement pressé et je fréquente plus régulièrement le marché ou les commerces de frais.
J’achète mes céréales (riz, quinoa, flocon d’avoine…) en vrac chez Biocoop
Concernant le thé, je fini mon stock de sachets individuels et commence déjà à utiliser du thé en vrac dans une jolie boule à thé !
Et enfin concernant mon petit chat, j’ai trouvé de la litière écologique, naturelle et biodégradable !
Voilà, je n’imagine pas être en train de révolutionner quoi que ce soit mais j’avais envie de le partager avec vous en toute humilité parce que je suis convaincu que ça peut peut-être donner des idées toutes simples aux plus frileux d’entre vous !
En dehors de mon alimentation ma production de déchets est assez limitée car j’ai banni depuis longtemps les sacs en plastique ou en papier pour utiliser des sacs réutilisables lors de mes achats, je refuse catégoriquement tous les tickets de caisse, et j’ai un grand sac à main fourre tout donc ça m’aide !
Sans être une extrémiste, j’aimerais aller encore plus loin et me lance un nouveau petit défi: demander à la pizzeria qui vient de s’installer à quelques mètres de chez moi (quelle poisse, j’adore les pizzas !!!) d’accepter que j’emporte ses créations dans une assiette personnelle parce que faire 50m avec leurs boites en carton pour les jeter aussitôt chez moi, ça me semble aujourd’hui inacceptable… A suivre donc !
La suite de mon aventure dans une prochaine note avec au programme, ma consommation d’énergie.
En attendant, je suis avide de toutes vos idées ou bons plans qui pourraient m’aider à avancer plus vite… alors vraiment n’hésitez pas !
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